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François Ascher a pointé très tôt l’apparition de la "métapole", les mécanismes liant mobilité et urbanisation, la ville territoire en attente de projets, les transformations structurelles de la société contemporaine...
Cycle de conférences François Ascher
En quoi les apports de François Ascher nourrissent-ils aujourd’hui la recherche, le débat public et l’action urbaine ?
Le sociologue et urbaniste François Ascher, disparu en 2009, a pointé très tôt l’apparition de la "métapole", les mécanismes liant mobilité et urbanisation, la ville territoire en attente de projets. Penser les transformations structurelles de la société contemporaine est au cœur de ses travaux. Il a développé la thèse de l’hypermodernité : non la fin de la modernité ou du capitalisme, ou de la ville, mais au contraire leur "exagération", leur "radicalisation".
En 2007 il analysait comment l’écologie ouvrirait des possibilités de rebond grâce à de nouvelles "marchandises écologiques", les cleantech, pouvant permettre à la société actuelle de durer, et les nouvelles techniques énergétiques comme alternatives aux changements des modes de vie ou aux changements dans les conceptions urbanistiques.
Ses analyses portent aussi bien sur la vie quotidienne que sur la constitution de la société ou l’organisation de l’espace.
Fondateur de l’Institut pour la ville en mouvement, il a défendu le droit à la mobilité dans un contexte d’individuation et d’urbanisation croissantes.
Pandémie, confinement, télétravail, abandon des métropoles, « troisième révolution industrielle », interrogations sur la démocratie et sur la solidarité sociale. Rien de tout cela n’est nouveau dans l’histoire récente – et même ancienne – de l’humanité. Aujourd’hui la vitesse, dont celle de la propagation des virus, les technologies numériques, l’enjeu majeur des bouleversements climatiques changent tout : nous entrons véritablement dans la « troisième modernité ». Grand Prix de l’urbanisme, décédé en 2009, François Ascher décrivait et théorisait cette société hypermoderne. Il nous a laissé un ensemble d’analyses et de propositions qui peuvent enrichir les débats actuels. C’est avec l’objectif de confronter cette œuvre au présent que nous avons décidé de réorganiser le séminaire que nous voulions lui consacrer en l’adaptant au confinement. Le coup d’envoi du nouveau dispositif a été donné sur internet à la date prévue pour le séminaire avec une conférence introductive d’Alain Bourdin.
Nous souhaitons vivement maintenir le projet d’une rencontre en direct, en face à face, dès que la situation sanitaire le permettra. Car, pour reprendre les mots de François Ascher « La banalisation de tout ce qui se télé-communique donne une valeur renforcée – économique et symbolique-, aux échanges directs, non médiatisés …à ce qui se touche, se sent, se goûte, se vit dans le face à face en direct ».
En quoi les apports de François Ascher nourrissent-ils aujourd’hui la recherche, le débat public et l’action urbaine ?
Le sociologue et urbaniste François Ascher, disparu en 2009, a pointé très tôt l’apparition de la "métapole", les mécanismes liant mobilité et urbanisation, la ville territoire en attente de projets. Penser les transformations structurelles de la société contemporaine est au cœur de ses travaux. Il a développé la thèse de l’hypermodernité : non la fin de la modernité ou du capitalisme, ou de la ville, mais au contraire leur "exagération", leur "radicalisation".
En 2007 il analysait comment l’écologie ouvrirait des possibilités de rebond grâce à de nouvelles "marchandises écologiques", les cleantech, pouvant permettre à la société actuelle de durer, et les nouvelles techniques énergétiques comme alternatives aux changements des modes de vie ou aux changements dans les conceptions urbanistiques.
Ses analyses portent aussi bien sur la vie quotidienne que sur la constitution de la société ou l’organisation de l’espace.
Fondateur de l’Institut pour la ville en mouvement, il a défendu le droit à la mobilité dans un contexte d’individuation et d’urbanisation croissantes.
Pandémie, confinement, télétravail, abandon des métropoles, « troisième révolution industrielle », interrogations sur la démocratie et sur la solidarité sociale. Rien de tout cela n’est nouveau dans l’histoire récente – et même ancienne – de l’humanité. Aujourd’hui la vitesse, dont celle de la propagation des virus, les technologies numériques, l’enjeu majeur des bouleversements climatiques changent tout : nous entrons véritablement dans la « troisième modernité ». Grand Prix de l’urbanisme, décédé en 2009, François Ascher décrivait et théorisait cette société hypermoderne. Il nous a laissé un ensemble d’analyses et de propositions qui peuvent enrichir les débats actuels. C’est avec l’objectif de confronter cette œuvre au présent que nous avons décidé de réorganiser le séminaire que nous voulions lui consacrer en l’adaptant au confinement. Le coup d’envoi du nouveau dispositif a été donné sur internet à la date prévue pour le séminaire avec une conférence introductive d’Alain Bourdin.
Nous souhaitons vivement maintenir le projet d’une rencontre en direct, en face à face, dès que la situation sanitaire le permettra. Car, pour reprendre les mots de François Ascher « La banalisation de tout ce qui se télé-communique donne une valeur renforcée – économique et symbolique-, aux échanges directs, non médiatisés …à ce qui se touche, se sent, se goûte, se vit dans le face à face en direct ».
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