Quel numérique pour la planète ?

Vidéo de la table ronde du 12 octobre 2020

 

La dépendance et la vulnérabilité : Nous observons notre dépendance aux réseaux techniques urbains ainsi que la vulnérabilité croissante de ces réseaux toujours plus interconnectés. Qu’ils s’agissent des réseaux d’électricité, de distribution d’eau potable et d’assainissement, de gestion des déchets comme des réseaux de transport, de télécommunications. La vulnérabilité tient au risque de détériorations directes susceptibles de dégrader les installations techniques, mais également à des dommages potentiels plus indirects, liés à l’inaccessibilité de certains postes de commandements, à l’endommagement des réseaux de distribution. Les interdépendances entre opérateurs est un point de vulnérabilité majeure avec la propagation d’une perturbation, notamment du fait des effets dominos possibles.

La résilience : La reconnaissance récente de ces problèmes complexes, qui nécessitent une approche systémique en tenant compte des incertitudes, a fait émerger le concept de résilience. Ainsi la résilience doit permettre un fonctionnement en mode dégradé et le retour à un état acceptable le plus rapidement possible.

La nécessité d’une approche collaborative : Le premier constat est celui d’un manque de connaissance des interdépendances. La compartimentation entre les différents acteurs, publics et privés, constitue un premier verrou à faire sauter pour que soit possible la mise en œuvre d’une stratégie d’adaptation du système urbain pour en améliorer la résilience globale. Le second constat vise la mise en place d’une approche collaborative, basée sur la mutualisation des connaissances, le partage de l’information entre opérateurs.