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Les dotations SFR aux Doctorant·es permettent de préparer des projets de Recherche sur des questions architecturales et territoriales contemporaines
Soutien aux Doctorant·es 2023
Raphaël Vouilloz
L’escalier en fer-à-cheval du château de Fontainebleau comme prototype au développement de procédés numériques CFAO & BIM pour une stéréotomie contemporaine.
La recherche vise à étudier la stéréotomie de l’escalier en fer-à-cheval du château de Fontainebleau, chef-d’œuvre de la Renaissance, pour établir des procédés numériques modernes propres à la construction en pierre de taille. Cet objet complexe où s’intersectent des défis géométriques certains témoigne d’une exceptionnelle maîtrise de la part de ceux qui l’ont conçu et fabriqué (Potié 1996, 136). Il offre donc un terrain propice à l’expérimentation et la mise à l’épreuve de méthodes CFAO & BIM à même de répondre à deux enjeux contemporains autour de ce matériau.
Soutien aux Doctorant·es 2020
Mélina Ramondenc
Archéologie du futur. Workshop de rétro-modélisation de projets d’architecture et d’urbanisme prospectifs (1960-1975).
Nous souhaitons proposer un projet de recherche sous la forme d’un workshop de rétro-modélisation ouvert aux étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble. Il s’agit de modéliser, à l’aide des outils numériques, cinq projets architecturaux et urbains expérimentaux issus d’un corpus constitué pour et par la recherche doctorale en histoire de l’architecture que nous menons. Ce travail de rétro-modélisation à partir de sources de première main permet d’interroger la morphogénèse de ces projets à l’aide de technologies récentes. Nous faisons l’hypothèse qu’à l’instar des archéologues qui s’emparent des outils numériques pour restituer des sites disparus et comprendre leur organisation, nous pourrions utiliser la retro-modélisation pour mieux saisir cette architecture. Outre la production de modèles virtuels, ce projet de recherche ira jusqu’à la réalisation de maquettes au FabLab pour simuler la production de cette architecture dans une logique d’industrialisation ouverte.
Julie Martin et Théo Marchal
Le territoire comme poiesis de l’architecture, Un essai de renouvellement de pensée et de pratique du projet.
Depuis les années 1960, bon nombre d’architectes, d’urbanistes et de paysagistes affirment que le projet, notamment le projet d’architecture, y compris lorsqu’il préfigure la réalisation d’un édifice ou d’un groupe d’édifices, doit être contextualisé ou situé. Nous nous intéressons à la manière dont le changement de cadre de pensée du projet d’architecture, de la ville au territoire, modifie ou non la pratique du projet. Cette question a fait l’objet de nombreuses analyses. On pense ici à l’approche typo-morphologique de Saverio Muratori (1960), Vittorio Gregotti (1966) et Carlo Aymonino (1971) d’une part, au courant du projet urbain en France avec Philippe Panerai (1997), Christian Devillers (1990), Christian de Portzamparc (2006) d’autre part. La recherche doctorale de Julie Martin, architecte, vise à réexaminer cette question dans le contexte d’une ville contemporaine qui conquiert une part sans cesse croissante des territoires. La volonté est de focaliser la réflexion sur les “territoires intermédiaires“ (Rüegg, 2005). Ce sont des territoires qui ne sont ni urbains, ni ruraux. Les modes de lecture de la ville ne fonctionnent pas pour ces territoires, tant ils obligent à inverser notre regard d’architecte du plein au vide. Ils correspondent à un état de la ville contemporaine caractérisé par la figure de l’hétérogénéité.
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