Journée d'étude organisée par David Wolle et Anne Faure, Laboratoire MHA - Ecole Nationale Supérieure d’Architecture : L’image performative
À l’ère numérique, les images se multiplient, se démultiplient jusqu’à, semble-t-il, n’être plus que les particules d’un flux constant, déconnectées d’une réalité qu’elles auraient à décrire ou à renseigner. L’aura de l’image semble toujours plus menacée, tout comme sa capacité à traduire le monde et à le transformer. Face à ce constat, il nous paraît important de revenir sur la place de l’image dans certaines pratiques contemporaines où cette dernière conserve ou retrouve son caractère opératoire en s’inscrivant dans un processus de conception et de fabrication qui permet – ce sur quoi nous nous attacherons plus particulièrement – un développement dans les trois dimensions.
Nous faisons l’hypothèse que ces multiples transferts de la surface à l’espace – traduction, développement, conversion, etc – sont inhérents au processus de création, dans un questionnement permanent de l’emploi des techniques et de la définition des médiums. Nous devrons interroger le régime numérique de l’image qui amplifie à l’extrême son intégration à une infinité de champs hétérogènes (données et outils logiciels) et sembe faire de toute image une source potentielle où s’origine une recherche formelle. Par enchainement, nous nous interrogerons sur la distinction entre la représentation et son objet, sur les échanges qui s’opèrent entre l’un et l’autre.
Les champs de l’architecture et des Arts Visuels sont familiers de ces multiples passages par des phases de figuration et de représentation bi-dimensionnelles qui impliquent littéralement l’activation d’une surface inscrite (représentation, image, texte…) et qu’il convient de penser en relation au type de regard porté sur elle, ainsi qu’aux techniques de mise en espace employées.
Les modalités de ce passage des deux aux trois dimensions seront à explorer; soit qu’il s’effectue en continuant une logique propre à l’image (les outils et les conventions de la représentation sont respectées de façon linéaire, voire attendue et selon une cohérence de pensée), ou, au contraire qu’il s’opère par un regard décalé sur l’image, une forme de détournement (lecture autre que ce pour quoi l’image était pensée à l’origine, insertion dans un processus de fabrication auquel elle n’était pas destinée).
Nous faisons l’hypothèse que ces multiples transferts de la surface à l’espace – traduction, développement, conversion, etc – sont inhérents au processus de création, dans un questionnement permanent de l’emploi des techniques et de la définition des médiums. Nous devrons interroger le régime numérique de l’image qui amplifie à l’extrême son intégration à une infinité de champs hétérogènes (données et outils logiciels) et sembe faire de toute image une source potentielle où s’origine une recherche formelle. Par enchainement, nous nous interrogerons sur la distinction entre la représentation et son objet, sur les échanges qui s’opèrent entre l’un et l’autre.
Les champs de l’architecture et des Arts Visuels sont familiers de ces multiples passages par des phases de figuration et de représentation bi-dimensionnelles qui impliquent littéralement l’activation d’une surface inscrite (représentation, image, texte…) et qu’il convient de penser en relation au type de regard porté sur elle, ainsi qu’aux techniques de mise en espace employées.
Les modalités de ce passage des deux aux trois dimensions seront à explorer; soit qu’il s’effectue en continuant une logique propre à l’image (les outils et les conventions de la représentation sont respectées de façon linéaire, voire attendue et selon une cohérence de pensée), ou, au contraire qu’il s’opère par un regard décalé sur l’image, une forme de détournement (lecture autre que ce pour quoi l’image était pensée à l’origine, insertion dans un processus de fabrication auquel elle n’était pas destinée).
Mis à jour le 8 février 2023
L'image performative
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