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Transformer à grande échelle Nouveau défi de la durabilité.
Sur le thème de la revitalisation des grands ensembles, l'exposition montre la détermination d'architectes et de maîtres d'ouvrage, pour transformer plutôt que de démolir. Deux projets emblématiques, l'un dans le logement social à Bordeaux, l'autre dans le secteur privé à Amsterdam, déploient la problématique de leur transformation.
Exposition à la Cité de l'architecture & du patrimoine 2021
Revisiter les modèles pour les revitaliser. Les grands ensembles en France, les megablocks ailleurs, sont souvent mal aimés. Barres parallèles ou articulées sont autant de ces morceaux de ville inspirés peu ou prou par la Cité Radieuse de Le Corbusier qui, cinquante ans après leur construction, montrent des signes d'usure et de délaissement. Nés en réponse à la demande d'une époque de croissance économique et démographique, ces immeubles d'habitation auraient tôt fait de disparaître si des architectes et des maîtres d'ouvrage déterminés n'avaient décidé de lutter contre l'obsolescence en retravaillant l'objet construit plutôt que de le raser.
Au sud-est d'Amsterdam, dans le quartier de Bijlmermeer propice aux expérimentations urbaines, il s'agissait d'intervenir sur une figure géométrique de 400 mètres de long, composée de six éléments articulés de dix étages, soit un ensemble de 500 logements au total, réalisé en 1971 et vendu pour la somme de un euro, quarante ans plus tard, tant sa rénovation semblait inenvisageable. NL architects, avec XVW Architectuur, ont prouvé le contraire en revisitant le lieu pour le consortium DeFlat.
A 800 mètres du centre de Bordeaux, la seconde opération présentée porte sur 530 logements répartis dans trois barres construites au début de années 1960. Lacaton & Vassal avec Frédéric Druot et Christophe Hutin ont démontré eux aussi, à leur manière, avec le soutien d'Aquitanis, que l'option "transformation" s'inscrivait pleinement dans le développement durable.
Une exposition coproduite avec la Fondation Mies van der Rohe à Barcelone.
Revisiter les modèles pour les revitaliser. Les grands ensembles en France, les megablocks ailleurs, sont souvent mal aimés. Barres parallèles ou articulées sont autant de ces morceaux de ville inspirés peu ou prou par la Cité Radieuse de Le Corbusier qui, cinquante ans après leur construction, montrent des signes d'usure et de délaissement. Nés en réponse à la demande d'une époque de croissance économique et démographique, ces immeubles d'habitation auraient tôt fait de disparaître si des architectes et des maîtres d'ouvrage déterminés n'avaient décidé de lutter contre l'obsolescence en retravaillant l'objet construit plutôt que de le raser.
Au sud-est d'Amsterdam, dans le quartier de Bijlmermeer propice aux expérimentations urbaines, il s'agissait d'intervenir sur une figure géométrique de 400 mètres de long, composée de six éléments articulés de dix étages, soit un ensemble de 500 logements au total, réalisé en 1971 et vendu pour la somme de un euro, quarante ans plus tard, tant sa rénovation semblait inenvisageable. NL architects, avec XVW Architectuur, ont prouvé le contraire en revisitant le lieu pour le consortium DeFlat.
A 800 mètres du centre de Bordeaux, la seconde opération présentée porte sur 530 logements répartis dans trois barres construites au début de années 1960. Lacaton & Vassal avec Frédéric Druot et Christophe Hutin ont démontré eux aussi, à leur manière, avec le soutien d'Aquitanis, que l'option "transformation" s'inscrivait pleinement dans le développement durable.
Une exposition coproduite avec la Fondation Mies van der Rohe à Barcelone.
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