De la technopole à la métropole ? L’exemple de Grenoble

De la technopole à la métropole ? L’exemple de Grenoble
Gilles Novarina et Natacha Seigneuret, Editions du Moniteur, Paris

Ce livre présente le travail de recherche sur l’aire métropolitaine de Grenoble, conduite dans le cadre de l’unité mixte de recherche (UMR) PACTE par des enseignants-chercheurs de l’Institut d’urbanisme de Grenoble et de l’Institut de géographie alpine. Ce livre n’aurait pu voir le jour sans le soutien scientifique et financier du programme POPSU, Plateforme d'Observation des Projets et Stratégies Urbaines, plus particulièrement celui d’Emmanuel Raoul, secrétaire permanent du PUCA, Plan Urbanisme Construction Architecture, d’Alain Bourdin, professeur à l’université de Paris-Est et président du conseil scientifique du programme POPSU, de Virginie Bathellier et Jean-Baptiste Marie, membres de ce même conseil. L’agglomération de Grenoble a fait l’objet d’un programme POPSU 2, conduit dans le cadre de l’UMR PACTE, sous la responsabilité de Gilles Novarina et Natacha Seigneuret, SFR, avec Charles Ambrosino, Rachel Linossier, Sophie Louargant et Magali Talandier.
 
Ce livre constitue une étude inédite pour Grenoble-Alpes Métropole. Grâce à son dynamisme, Grenoble truste depuis des années les sommets des classements internationaux en tant que cité de l’innovation. Aujourd’hui, la technopole se rêve métropole et réfléchit à son attractivité dans un contexte de concurrence entre les grandes villes européennes.
 
À l’issue de trois années d’observation des projets et stratégies urbaines, l’ouvrage renouvelle le regard porté sur la région grenobloise. Il analyse à la fois la situation actuelle, les enjeux et les défis à relever pour passer de la technopole à la métropole. Il s’interroge sur le décalage existant entre les performances technologiques et le faible dynamisme urbain (ralentissement de la croissance, solde migratoire négatif) et imagine une meilleure articulation possible entre économie productive et économie résidentielle. Il montre, dans un contexte où la gouvernance reste avant tout l’affaire des élus, les difficultés à faire émerger un débat public sur le modèle métropolitain de développement.