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How will we live together ? Comment vivrons-nous ensemble ? Biennale Architettura 2021
La 17e Biennale d’architecture de Venise ouvrira bien ses portes.
Le pavillon français, porté par l’architecte Christophe Hutin, répond au thème général du bien vivre ensemble avec un projet très audiovisuel, intitulé «Les communautés à l’œuvre».
«Comment vivrons-nous ensemble?» , la question posée il y a deux ans par le commissaire général de la Biennale, Hashim Sarkis, a revêtu un caractère pressant. Après seize mois de travail et de nombreuses incertitudes pour Christophe Hutin et son équipe, entourés des chercheurs Daniel Estevez, architecte et enseignant à l’Ensa de Toulouse, et Tiphaine Abenia, architecte et ingénieur en génie civil, la pertinence du contenu de l’exposition se voit accuentuée par la crise sanitaire. Le propos défendu est d’observer plus pour construire moins, et de renforcer ce qui est déjà là, en lien étroit avec ceux qui l’habite au quotidien.
Parmi les oeuvres présentées, l’installation monumentale (3,5 x 7 m) La terre est une architecture de TVK propose une nouvelle définition de l’architecture, où les infrastructures font la médiation entre l’humain et la Terre. Leur réflexion se base sur la notion d’enchevêtrement, développée par plusieurs penseurs contemporains tels que Donna Haraway, Bruno Latour ou Philippe Descola, permettant d’aller au-delà de la séparation nature-culture, affirmant que la terre et ses habitants sont inextricablement liés.
«L’architecture ne peut plus être pensée de manière moderne comme une création d’objets artificiels qui s’extraient de la Terre, mais comme une structure qui comportera toujours une dimension terrestre.» Ce mode de pensée implique d’anticiper non seulement les usages humains d’une architecture, mais aussi son devenir terrestre à l’échelle territoriale.La maquette représente un monde fictif, qui pourrait être le futur de la Terre, où cet enchevêtrement est rendu visible. En écho aux situations réelles explicitées dans l’ouvrage édité pour l’occasion (éditions Spector Books), les lignes, surfaces, volumes et fragments deviennent un ensemble d’archipels ou de continents qui transforment le sol pour façonner une nouvelle couche géologique. Le sol devient région commune du monde. Une version numérique de l’œuvre projetée sur les murs de la salle pourra aussi être explorée à distance, grâce à différents médias tels que la photographie, la vidéo, ou la réalité augmentée. Des événements et conférences seront organisés autour de l’installation à travers le fonds de dotation créé par l’agence TVK.
Le pavillon français, porté par l’architecte Christophe Hutin, répond au thème général du bien vivre ensemble avec un projet très audiovisuel, intitulé «Les communautés à l’œuvre».
«Comment vivrons-nous ensemble?» , la question posée il y a deux ans par le commissaire général de la Biennale, Hashim Sarkis, a revêtu un caractère pressant. Après seize mois de travail et de nombreuses incertitudes pour Christophe Hutin et son équipe, entourés des chercheurs Daniel Estevez, architecte et enseignant à l’Ensa de Toulouse, et Tiphaine Abenia, architecte et ingénieur en génie civil, la pertinence du contenu de l’exposition se voit accuentuée par la crise sanitaire. Le propos défendu est d’observer plus pour construire moins, et de renforcer ce qui est déjà là, en lien étroit avec ceux qui l’habite au quotidien.
Parmi les oeuvres présentées, l’installation monumentale (3,5 x 7 m) La terre est une architecture de TVK propose une nouvelle définition de l’architecture, où les infrastructures font la médiation entre l’humain et la Terre. Leur réflexion se base sur la notion d’enchevêtrement, développée par plusieurs penseurs contemporains tels que Donna Haraway, Bruno Latour ou Philippe Descola, permettant d’aller au-delà de la séparation nature-culture, affirmant que la terre et ses habitants sont inextricablement liés.
«L’architecture ne peut plus être pensée de manière moderne comme une création d’objets artificiels qui s’extraient de la Terre, mais comme une structure qui comportera toujours une dimension terrestre.» Ce mode de pensée implique d’anticiper non seulement les usages humains d’une architecture, mais aussi son devenir terrestre à l’échelle territoriale.La maquette représente un monde fictif, qui pourrait être le futur de la Terre, où cet enchevêtrement est rendu visible. En écho aux situations réelles explicitées dans l’ouvrage édité pour l’occasion (éditions Spector Books), les lignes, surfaces, volumes et fragments deviennent un ensemble d’archipels ou de continents qui transforment le sol pour façonner une nouvelle couche géologique. Le sol devient région commune du monde. Une version numérique de l’œuvre projetée sur les murs de la salle pourra aussi être explorée à distance, grâce à différents médias tels que la photographie, la vidéo, ou la réalité augmentée. Des événements et conférences seront organisés autour de l’installation à travers le fonds de dotation créé par l’agence TVK.
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