Palais durable et permaculture institutionnelle
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"Pour que la transition écologique ne reste pas uniquement partielle ou cosmétique, il me semble qu’elle doit s’inspirer de cette pensée-artiste, de cette formidable plasticité des imaginaires, à travers un programme que j’appelle la permaculture institutionnelle." Guillaume Désanges, le président du Palais de Tokyo.
Comme la permaculture adaptée à l’agriculture, la permaculture institutionnelle est une philosophie qui se concrétise progressivement, en prenant le temps de l’observation, selon une méthode et un rythme adaptés à des situations et des désirs particuliers. Il ne s’agit pas d’agir brutalement sur un écosystème pour le modifier du jour au lendemain, ni de plaquer aveuglément un modèle nouveau sur une réalité ancienne. Il ne s’agit pas non plus de tourner le dos à l’histoire en niant la qualité de ce qui a déjà été fait, mais plutôt de s’inspirer de manière inventive et audacieuse de l’existant pour l’orienter vers de nouveaux objectifs.
Depuis deux ans, le Centre d’art contemporain parisien s’est doté de deux cercles de mécènes pour agir sur les questions écologiques et sociétales. Comment impliquer le monde économique dans la transition durable d’un lieu culturel ? C’est à ce beau projet que s’est attelé le Palais de Tokyo. Le centre d’art contemporain parisien a mis en place le principe de « permaculture institutionnelle », terme emprunté à l’agriculture, qui consiste à s’inspirer du fonctionnement résilient de la nature pour penser des modes de programmation et de production vertueux, durables, respectueux de la biodiversité et de l’humain.
Une nouvelle façon de penser l’art, qui s’accompagne d’actions à tous les niveaux de l’institution, dont le mécénat. C’est ainsi que le Palais de Tokyo a lancé, il y a deux ans, «Palais durable », une grande opération de mécénat responsable, bâtie autour de deux cercles de partenaires : Art et écologie, où les partenaires participent à répondre aux enjeux environnementaux et Art et société, pour agir en faveur du mieux-être par l’art avec des programmes de médiation pour des publics spécifiques.
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